Portrait d’un Québécois heureux
L’auteur raconte sa petite enfance à Montréal dans les années de la Grande Dépression, son passage à l’École des Hautes Études Commerciales. Puis, il part, équipé de son titre de comptable agréé (CA) et d’une débordante ambition. Son déménagement en 1956 à Baie-Comeau – terminus de la route à l’époque – pour fonder le premier bureau de CA sur la Côte-Nord.
Il nous fait revivre ses années d’adulte à 650 kilomètres de Montréal, son mariage, la venue de ses trois fils.
D’abord, il est initié dès son arrivée à la société secrète de l’Ordre de Jacques-Cartier (OJC : la « Patente » disparue vers 1965). Il nous raconte les bons moments vécus à la Chambre de commerce, au Club Richelieu, aux Gourmets de la Régence, au Club de chasse et pêche des Quatre-Vents, à la pêche à la morue sur le fleuve, au Club de ski Mont Ti-Basse, etc. Contrairement à l’avis du chansonnier Georges DOR, on ne s’ennuyait pas à la Manicouagan. Sans oublier le défi de développer un bureau de CA dans ces années où les petits cabinets francophones n’étaient pas tellement bien équipés.
Il a écrit ces pages pour enrichir la petite histoire de la Côte-Nord dans les années des grands travaux sur les rivières Outardes et Manicouagan.
Le départ
Il revient à Montréal en 1980, dans le quartier Ahuntsic, près de la parenté, pour entreprendre une nouvelle carrière, entre autres comme directeur général d’une filiale d’Hydro-Québec.
Son attachement aux Laurentides l’amène finalement à Sainte-Adèle où il passe des années délicieuses avec Michelle Bergeron, sa conjointe. Dans un milieu convivial, il y pratique les sports de plein-air. Il a aussi la joie de voir grandir ses petits-fils.
Portrait d’un Québécois heureux du devoir accompli à travers de nombreux voyages, et fier de son appartenance au Canada.