Par : Pierre-Philippe Landry Titres des chants, Description sommaire des cahiers, localisation du fond et support technique CAHIER NO. 1 P53, S1, SS3 Fond Roland Jomphe | cahier offert par sa tante Élise | recueil de 42 chansons Noté : Chansons, Vigneau Placide 1841-1926 Contenu et détails de la table des matières Les femmes (De La Ruelle) Les louis d’or Lucy La négresse Sans retour Je pars adieu Marie Jennie l’ouvrière Franchon Roule ta bosse Bachus La glaneuse Loin de la Patrie Le sublime ouvrier Vive la République La Lisette de Béranger Le chant du départ Les feuilles mortes (Fin des chansons De La Ruelle) Aimons la France (Ça et là) Ce que dit la marguerite (Ça et là) Un vieux de la vieille (Ça et là) Garibaldi (Ça et là) La Fauvette (François Champion dit la Clef) L’africaine Musquita Les Sabourins Tappez moi là-dessus (Lire tapez) Filles et garçons Petits oiseaux Voulant me marier La bamboche Le serment de l’ivrogne Petit Pierre ou Grand Pierre Je veux finir comme j’ai commencé Margot Le mineur La dégringolade La ronde du diable Mes vingt ans Les quatre âges du cœur Les cloches CAHIER NO. 2 P48, S1, D2.7 Fond Placide Vigneau | BAnQ | 163 images Noté : 85 chansons et morceaux de poésie, P. Vigneau Île-aux-Perroquets, Juin 1894 Table des matières par titre ou par les premiers mots de la chanson suivit des annotations et explications dans la marge ou en bas de page. Voici le jour venu que Rosette se marie. P. 1 « C’est la toute première chanson que je me rappelle avoir apprise. » Ah, c’était un cadet, un cadet de noblesse. P. 2 « J’ai entendu chanter cette chanson par un vieux garçon non compas mentis nommé Frédéric Cyr et qui avait pour sobriquet le père quenouille décédé vers 1864. » Du latin non compas mentis veut dire : qui n’a pas de bon sens. Quand je suis né, Je suis né en automne. P. 3 « Par le même. » Quand Jacqueline a eu diné. P. 5 « J’ai entendu chanter cette chanson par le père François Petitpas surnommé le père Caniche j’avais environ 18 ans. » Par derrière chez nous. P. 7 « J’ai appris cette chanson par feu mon grand oncle Damien Richard le temps que j’étais encore aux Îles-de-la-Madeleine j’avais 14 ans. X La noisie était haute, la fille était petite. Au milieu du bois etc… » Par un dimanche au soir m’en allant voir la belle. P. 9 « J’étais bien jeune quand j’ai appris celle-ci. » Au beau clair de la lune. P. 11 « J’ai appris celle-ci et les suivantes les premières années que j’ai commencé à naviguer. » J’ai entendu la voix de la Du Maine. P. 12 J’ai bien un million d’or. P. 13 Au Canada y a une brune qui voudrait bien se marier. P. 15 A Narichaque y de jolies filles. P. 16 Narichaque : Arichat en Nouvelle Écosse. Rossignolet des bois, rossignolet sauvage. P. 17 À Paris y a une brune mariée nouvellement. P. 18 « On la chante aussi sur un autre air avec le refrain suivant : Elle se peigne et se mire dans un beau miroir d’argent (ref). J’ai mal aux dents. Oh, que les dents me font mal depuis longtemps. » J’ai fait l’amour à une brune. P. 20 À Paris y une brune à savoir si je l’aurai. P. 22 Je sais la plus jolie maitresse qu’il n’y a pas dessous les cieux. P. 23 La souris s’en est allé chez un maître cordonnier. P. 25 À l’Acadie il y a quatre-vingts acadiennes. P. 26 Un bon jour en me promenant le long de la prairie. P. 27 Le long de ces rivages le long de ces coteaux. P. 29 « Aux Îles-de-la-Madeleine du temps de ma petite jeunesse cette chanson était de rigueur à toutes les noces. » Ce fut par un lundi que l’on vint m’avertir. P. 31 Dans Paris il y a une brune qui est plus belle que le jour. P. 33 J’ai fais une maitraisse (sic) il n’y a pas longtemps. P. 35 « Je crois que c’est presque toutes les chansons que j’ai apprises du temps de ma première jeunesse, et que l’on ne rencontre pas dans les chansonniers. Ce sont toutes des vieilles chansons que l’on chantait aux Îles-de-la-Madeleine pendant mon enfance. Si dans la suite je m’en rappelle d’autres je les écrirai à mesure qu’elles me viendront à l’idée. » Nous avons un Major qui a le diable au corps. P. 38 « D’après M. De Gaspé cette chanson a été composé par les soldats du Major de Salaberry pendant la guerre de 1812. J’étais âgé de 12 ans quand je l’ai appris. C’est je crois la seule chanson que j’ai entendu chanter à mon père. » J’ai bien été sept ans passés dans la rivière de Québec. P. 39 « J’ai appris cette chanson à Halifax de William Allard de la baie des chaleurs 1859. » Nous étions trois fort bons garçons. P. 41« Celle-ci n’est pas jeune non plus, c’est encore une de mes premières. (X) Au lieu : Si je savais te soulager, Ta blonde j’enverrais chercher. » Ce sont les filles de la Pointe de l’Ouest qui ont fait bâtir vaisseau. P. 43 « Celle-ci a été composé aux Îles-de-la-Madeleine comme on le voit par la jeunesse de l’Étang-du-Nord sur les filles de la Pointe de l’Ouest vers 1852. » C’est aux Îles-de-la-Madeleine qu’il y a une jolie fille. P. 45 Celle-ci a été composé sur une fille de Pierre Brillant du hâvre au bers (Havre-Aubert) et un jeune homme de l’Île du prince Edward vers 1855. » Un bon jour Pierre partit pour aller à l’anguille. P. 46 « Celle-ci a vu le jour en même temps que la précédente. Mais je ne sais ni par qui, ni sur qui elle vient quelque part du hâvre (sic) au bers. » Lire Havre-Aubert. C’est mademoiselle Hermine. P. 47 « Celle-ci a été crée et mise au monde par la veuve Narcisse Nicholas Cormier vers 1856 ou 7 elle était dans le temps aux Îles-de-la-Madeleine. » C’était au clair de la chandelle, la grosse Julie se croyait belle. P. 48 « Celle-ci a été composé aux Îles-de-la-Madeleine sur Julie Richard (Julie à Lévie) par Mélanie Arseneau la femme de Firmin Petitpas (Minus). Et qui était trop simple pour savoir que 14 font une douzaine et deux. J’en ai connu beaucoup qui riaient d’elle qui auraient été bien éloigné d’en faire autant. Vers1856. » C’était la femme, la femme d’un soldat. Page 50. Dans la marge : « J’avais 7 ans quand j’appris celle-ci. » Bonjour bon capitaine, voulez-vous m’engager. Page 52. Dans la marge : « Celle-ci est très ancienne. » Dans les prisons de Nantes. Page 53. Dans la marge : « Celle-ci n’est pas d’hier. » Sur le pont d’Avignon. Page 55. Dans la marge : « Celle-ci est de l’âge de Noé. » À paris il y a une barbière, qui est belle comme le jour. Page 56. Dans la marge : « Encore une vieille. » Isabeau se promène autour de son jardin. Page 58. Dans la marge : « Je n’étais pas vieux quand j’appris celle-ci. » Nous voici tous assemblé mais nous n’avons rien à manger. Page 61. Dans la marge : « Celle-ci est de l’âge du défunt Mathusalem. » Quand Petit Jean revint du bois. Page 63. Dans la marge : « Celle-ci n’est pas jeune. » Voici le printemps, gai lon la mon tour la riette. Page 64. Dans la marge : « J’étais âgé de 10 ans quand j’appris cette-ci et la complainte suivante. » Oyez la punition d’une fille volage. Page 65. Dans la marge : « Vieille comme Saturne. » J’aime à te voir, Oh ma belle maitresse. Page 67. Dans la marge : « J’ai appris celle-ci en 1877. » Jolie Bocagère. Page 68. Dans la marge : « J’ai appris celle-ci en 1872. » L’autre jour en me promenant, j’ai entendu une voix. Page 70. Dans la marge : « J’ai appris celle-ci à Forteau en 1860 d’un nommé Rémi, de la Baie des chaleurs. » Oh, qui me passera le bois. Page 72. Dans la marge : « J’ai appris celle-ci dans un chansonnier vers 1860. » Ah, ciel quel beau couple de soeur. Page 73. Dans la marge : « J’ai appris celle-ci dans un petit chansonnier vers 1864. » Dans la marge de la page 74 : « (1) Ces 4 vers se chantent à la fin du 4ième couplet. » Dans la marge de la page 75 : « (2) Ces 4 vers se chantent à la fin du 2ième couplet. » J’étais assis un soir auprès d’elle. Page 76. Dans la marge : « J’ai appris celle-ci en 1856 dans une livraison de la ruche littéraire j’ai composé un air pour la chanter. Ce fut un premier essai » Un beau matin je sortais de l’Église, De mon hymen c’était le premier jour. Page 77. Dans la marge de la page suivant : « On appelle celle-ci les 4 rubans d’une alsacienne elle a été composée après la guerre de 1870. » Mon père je viens devant vous avec une âme repentante. Page 79. Dans la marge de la page suivant : « J’ai appris celle-ci et la suivante dans un chansonnier en 1860. » Ma fortune était mince. Page 81. Dans la marge de la page suivant: « J’ai pris celle-ci dans un chansonnier 1862. » Malgré la bataille qu’on livre demain. Page 84. Dans la marge de la page suivante : « J’ai appris celle-ci dans un almanach du fumeur et du priseur 1859. » J’ai aperçu Flanchon ma mie, Flanchon mon petit coeur. Page 86. Dans la marge : « J’ai appris celle-ci d’un nommé François Germain surnommé le petit français, il demeurait à Kégaska 1875. » Sans argent dans ce bas monde. Page 88. Dans la marge : « Crédit est mort les mauvais payeurs l’ont tué 1875. Cette chanson est très vieille à ce que l’on dit, car je l’ai entendu chanter à des vieillards qui l’avaient appris dans leur jeunesse. » Le grand Saint-Lâche, patron de tous les loupeurs, flâneurs, fainéants et paresseux. Page 92. Dans la marge : « Sur l’air j’irai revoir ma Normadie. » Dans la marge de la page suivante : « J’ai copié celle-ci sur une image que m’avait donné mon ami François Tirelle français à Pointe-au-choix Terre-Neuve vers 1875. » Je suis Zozo par mes actions comiques. Page 98. Dans la marge : « J’ai pris celle-ci dans un vieux chansonnier vers 1870. » Ange pour toi bien doucement je rêve. Page 99. Dans la marge de la page suivante : « Celle-ci a été composée par M. Louis Ouellet 1ier instituteur de la Pointe dans le temps que je courtisais ma 1ière femme Louise Cormier le 20 août 1863. » Un souvenir dans mon cœur brille encore. Page 101. Dans la marge : « Par le même. » J’ai vu sur ta brune paupière, Vierge perler d’humides pleurs. Page 102. Dans la marge : « Par le même 16 oct. 1863. » Le printemps sur la plage annonce son retour. Page 104. Dans la marge : « Par le même le 1ier avril 1863 à l’occasion du départ des goélettes pour le Loup-Marin. Mr Ouellet était poète, il est mort à Carleton Baie des Chaleurs entre 1875 et 1880 âgé d’environ 40 ans. R..I..P.. » Dans la marge de la page suivante : « (1) 1. Loup Marin. 2. Mourue. 3. Hareng. » Dans sa bonté quand Dieu fit la nature. Page 106. Dans la marge : « Cette chanson a pour titre le Chef d’œuvre de Dieu, je l’ai appris de feu Mr De La Ruelle sur une feuille imprimé 1867. » J’ai du chagrin j’ai perdu ma maitresse. Page 107. Dans la marge : « Celle-ci et les suivantes jusqu’aux Culottes de velours inclusivement sont des chansons que j’ai appris de Johnney Girard vieux chasseur de Gaspé établi à l’île St-Charles depuis 1856 et demeurait le ¼ du temps à la Pointe. Il est retourné à Gaspé le 12 juillet 1891 âgé de 81 ans. Les autres membres de la famille (Père et frères) ont émigré à Magpie en même temps que lui et y demeurent encore 1895. Son père est mort à la Pointe en 1884 chez son gendre feu Usarie Doyle. » C’était sur le bord de la mer. Page 110. Dans la marge : « Assurément ce ne sont pas des chansons nouvelles puisque John Girard les a appris dans sa jeunesse. » Par un dimanche au soir allant me promener. Page 112. Depuis le temps que l’on marmotte. Page 113. (Remarque : deux fois la page 113) Au paysant (sic) le bon Dieu donne, Les blés aux riches épis d’or. Page 117. Dans la marge : « J’ai appris celle-ci et les deux suivantes de Maître Pierre Demasson français établi à la Pointe en 1871 émigré au Manitauba en 1886. » Nautonnier chantes ta gondole. Page 119. Deux pouvoirs ici bas se disputent le monde. Page 120. Amis chantons le fils du Prince Jérôme. Page 123. Dans la marge : « J’ai appris celle-ci de feu Mr Perron Ptre en 1893. Elle fut composé en France à son apparition en 1856 et fut apporté au Canada par un éclésiastic (sic) qui la chantat (sic) devant Mgr Bourget à Montréal au quel il la donna en écrit. » J’avais une méchante mère. Page 127. Dans la marge : « J’ai appris celle-ci d’un nommé Antoine Blais de Godbout que nous avions passager à bord en descendant de Québec le même temps que le ¨ North Briton ¨ a fait naufrage aux Perroquets en 1861. » Le samedi matin je fis écrire à ma bonne amie. Page 128. Dans la marge : « J’ai appris celle-ci d’un nommé De L’Orme en promenade sur la côte à bord de la ¨Marie Luce¨ Peter Fraser en 1862. » Sur le haut Pic du morne au milan vint percher. Page 130. Dans la marge : « Celle-ci est d’un nommé Marin hivernant à la Pointe 1878. » Dans la marge de la page suivante : « Les trois couplets ont des airs différents. » Que fais tu la silencieuse, Dans la glace de ton miroir. Page 131. Dans la marge de la page suivante : « Celle-ci et la suivante sont de Nelson Boudreau fils d’Hippolyte Boudreau 1885. Elles ont pour titre les vieilles filles. » Jeune j’étais bien gentille, Je me faisais rechercher. Page 133. Oh, si jamais on me marie. Page 136. Dans la marge : « Celle-ci a été apprise aux Sept-Îles par Élise en 1892. Elle a pour titre le vieux garçon. » Le soleil se levait à l’horizon d’opale. Page 138. Dans la marge : « Celle-ci et la suivante sont de mon frère John 1884. » Que fais tu là pauvre poète, Entre quatre murs enfermés. Page 139. Passant dedans un cimetière. Page 141. Dans la marge de la page suivant : « Celle-ci me vient de mon cousin William Vigneau Natashquan 1875. Madame W. Dion fille du Capt Hamond la chantait aussi à la Pointe en 1861-63. » J’ai vu venir un homme je me suis méfié que c’était Normand. Page 144. Dans la marge de la page suivant : « J’ai appris celle-ci d’Isidore Normandeau dit le priseur 1859. » Nous voici tous rassemblé à la table des mariés. Page 145. Dans la marge de la page suivante : « J’ai appris celle-ci est d’un nommé Charles Marin de la Gaspésie. On l’appelait Pitro. Elle a un autre couplet mais je l’ai oublié. » Dans l’asile des morts à l’heure où la nuit tombe. Page 146. Dans la marge : « ceci est un morceau composé vers 1862 à Québec par un savent français Mr Chs Berger je l’ai bien connu. C’est lui-même qui m’en donna copie en 1864 et me fit cadeau en même temps d’une canne-épée que je possède encore il mourut en 1865. J’oubliais de dire que ce morceau a pour titre : L’Orphelin sur le tombeau de sa mère. On peut chanter ce morceau sur plusieurs airs. » On peut rendre un commis affable. Page 150. Dans la marge : « J’ai appris celle-ci dans un chansonnier 1878. » Des boulets enchainés fauchaient des mats énormes. Page 152. Dans le bas de la page 154 : « (1) J’ai copié ce morceau en 1893 dans ¨Les joies et tristesses de la mer¨ par Faucher de St-Maurice sur le frégate ¨La Sérieuse¨ mais il n’est pas dit à quelle bataille, comme on le voit dans ce morceau c’était contre les anglais c’est tout ce que j’en connais. » Ni, ni, ni, c’est finis, (sic) Ma Jeanne je suis ton mari. Page 155. Dans la marge : « J’ai pris celle-ci dans un petit almanach que les pêcheurs français de Terre Neuve m’ont donné en 1876. Sur l’air du Roi Dagobert. » Dans le bas de la page 156 : « J’en sais encore plusieurs autres mais je ne sais pas si je prendrai la peine de les écrire dans autre cahier. P. Vigneau Îles aux Perroquets 1ier Juin 1895. » Vous dont le cœur est encore sain. (Page 157 non numérotée). Dans la marge : « J’ai pris ceci dans les légendes de Colin de Plancy vers 1874 ou 75. » Les deux pages suivantes sont toute raturées. CAHIER NO. 3 P48, S1, D8.1 Fond Placide Vigneau | BAnQ | 62 images Noté : Marie-Louise Vigneau, Perroquets Island, dimanche, 22 sept 1901 Contenu et détails, mais pas de table des matières Le paysan Lucas O Canada ! Mon Pays ! Le gardien de la citadelle Napoléon, la patrie et l’honneur Souvenir Le rêve du mousse Les adieux Les cloches du monastère La Quêteuse ou Pour les pauvres, s’il vous plait ! Heureux petits oiseaux Les chiens du guet de St-Malo Celle-ci fut. Composé à Québec en 1863 par Grosperrin Ce que dit la marguerite. Les pêcheurs malouins. Cette chanson fait partie du recueil de Botrel pour l’école et le foyer. Complainte du navire de guerre le « Foudroyant ». C’est tout ce que j’en connais. Le buveur savant. Autre chanson Bachique. J’ai appris celle-ci et la suivante de Benjamin Landry né en 1819 ou 1820, il les avait appris (sic) dans sa jeunesse. Donc ce sont des anciennes. P.V. De t’adorer sans jalousie (sans titre nous avons donc pris les premiers mots de cette chanson) Les adieux du soldat. J’ai appris celle-ci du défunt André Blais en 1964. P.V. Dans la main de Dieu. J’ai appris celle-ci en 1870 de Georges Grenier tonnelier de Québec. P.V. Le meunier et le sergent. Cette chanson était chantée par défunt Placide Collard lorsqu’il vint habiter à la Pointe en 1860. P.V. Le foin. J’ai pris celle-ci dans un chansonnier en 1864 ou 5. Il manque un couplet, le 4e dont je n’ai pu me rappeler. P.V. J’ai fait une maîtresse. Celle-ci en est encore une vieille de ma première jeunesse aux Iles de la Madeleine. P.V. (sans titre nous avons donc pris les premiers mots) Viens belle nuit me couvrir de ton voile. Le masque de fer. Le rêve de Jean Jacques. Amertume. Le petit Savoyard. Ô Canada Mon pays ma patrie. Le nautonier est en partance. Cette chanson a pour titre « Chanson du terneuvat (sic) », je l’ai pris dans un almanac (sic) français vers 1872. P.V. Petits jeux d’enfants apportés de France ou de l’Accadie Maître Jacques Le roi va à la chasse Rognon, rognon, gigot de mouton Fragment d’un morceau composé par mon frère John Prologue Annotation en marge : Ceci fut composé par mon frère John à l’occasion d’un tas de tobagannes (sic) que quelques jeunesses avaient empilés devant la porte d’une de nos maisons d’école et où demeuraient les institutrices, le soir de la fête des rois 1885. Mgr Bossé s’en était tellement offensé que sa manière d’agir l’aurait rendu ridicule partout ailleurs qu’à la Pointe aux Esquimaux. P.V. CAHIER NO. 4 À partir des photocopies qui m’ont été données par Guy Côté.Ce cahier contient 17 chansons. Total des cahiers 172. Aucune date n’est mentionnée mais on peut présumer qu’il a été écrit entre 1901 et 1916. Contenu et détails de la table des matières Complainte de Pinquan ou Paincan Vieille chanson que ma mère chantait souvent Encore une vieille des temps anciens Voici une chanson que les gens des îles de la Madeleine qui sont allés travailler à Clark City nous disent avoir été composée dernièrement par le révérend prêtre Terrieau curé du Bassin. La chanson suivante et la première que La Clef (François Champion) un parisien, a chanté à la Pointe-aux-Esquimaux. C’était le 6 octobre 1860. En voici une que les pêcheurs bretons chantaient à Port au choix vers 1868-69 Jacqueline (Tiré d’un petit chansonnier français en 1874) Le bal de l’hôtel de ville Cette chanson était chantée autrefois à la Pointe par le Capt et Madame Pierre Le Marquant entre 1859 et 1870 Celle-ci fut apportée à la Pointe par Madame Lausier épouse du premier opérateur de télégraphe 1890 (Page 22 manquante car cette chanson avait déjà été écrite dans un cahier précédent) Sans titre (Allez soldats passez votre chemin) Sans titre (Claudine) chanson apprise en 1863 de M. Louis Ouellet, premier instituteur de la Pointe 1862-64 Par un dimanche au soir… Le café (Prise dans un chansonnier ver 1860) Cette chanson était la chanson favorite du commandant P. Fortin de la goélette « La Canadienne » du temps qu’il en fut le commandant 1855-1866. Il n’en chantait jamais d’autre. Notes au bas des pages 31 et suivantes : Il est plus que probable que je n’en écrirai plus d’autres. Je les ai écrites par passe-temps et à cause que la plus grande partie ne se trouve plus dans les chansonniers. Août 1910 P.V. Outre les chansons écrites dans les 4 cahiers, nous avons le chansonnier populaire de Gagnon et celui pour l’école et le foyer de Botrel. Il y a aussi dans « Les anciens Canadiens » : Bal chez Boulé – Ah que la table – Oui j’aime à boire moi – Bachus assis sur son tonneau – Me promenant sur le tard – Je suis ce Narcisse nouveau – Dans cette petite fête – C’est pour toi que je les arrange – Le roi fut averti Elles se rencontrent dans les différents chapitres du volume Dans « Jacques et Marie » : La complainte du combat des trente qui commence ainsi : Dans le beffroi d’un antique castel, page 63 Dans le « Mouvement des Métis », par l’abbé Dugas De Mac Tougal amis chantons la gloire, page 98 Est-il rien (sic) sur la terre de plus intéressant ? page 102 Dans « Remarkable history of the Hudson’s Bay Company » une chanson écrite par Pierre Falcon, en français qui commence ainsi : Voulez-vous écouter chanter une chanson de vérité, on la trouve à la page 235. Elle est assez curieuse. Dans « Originaux et détraqués, par Fréchette » allant à l’école j’eus grand (sic) peur des loups, page 92 et 4 ou 5 morceaux de poésies dans son chapitre sur Bros Perrin entre les pages 200 à 212 Dans « Joies et tristesses de la Mer », par Faucher de St-Maurice : Les boulets enchainés fauchaient des mâts énormes, page 87 Pauvre soldat aux jours de ma jeunesse, page 155 Dans « Forestiers et voyageurs », par Taché : Bonjour le maître et la maitresse, page 13 ; Voici l’hiver arrivé, page 14 ; Les enfants de nos enfants, page 54 ; Voici des arbres et des monts, page 87 ; Ce sont les voyageurs, page 160 ; Petit rocher de la haute montagne, page 174. Aussi plusieurs beaux morceaux dans « Les fleurs de la Poésie Canadienne » de 131 pages, reliés dans le même volume « d’une mine », par le père Lacasse. Dans « Louis Jolliet » : Laisses-moi donc saisir un mot de la prière, page 79 et Les siècles ont passés sur leur noble poussière, page 239. Finalement à la dernière page (34) la chanson Chère Odélie par défunt Capitaine et Madame LeMarguand en 1859 était en vogue de 1860 à 1870. CAHIER NO. 5 RECUEIL DE CHANSONNETTES Toujours à partir des photocopies qui m’ont été données par Guy Côté, ce recueil, daté de janvier 1916, contient onze chants dont trois sont qualifiés de chants rustiques. La première page est une table des matières mais avec parfois des titres différents. La messe au camp par Théodore Botrel. L’ « Empress of Ireland » par Gaston Charles. (La Catastrophe De l’Empress Of Ireland (Cyrice Dufour – CD: Chants Et Complaintes Maritimes Des Terres Françaises d’Amérique [Anthologie des chansons de mer du Chasse-Marée – vol. 16] – Lyrics: Gaston Charles / Music: Traditional)) Feux de forêt de 1916. Les victimes des feux de forets et villages de l’été de 1916, par Jean Trouvère Catastrophe du Pont de Québec composé aussi par Jean Trouvère. Marseillaise acadienne, F. N. Lanteigne, Ptre. Tiré de l’Évangéline du 1 mars 1916. Le cruchon et la souris Tiré de l’Évangéline du 2 novembre 1916. Aux Acadiens, Adolphe Poisson, Recueilli par l’abbé Nantel dans les Fleurs de la Patrie canadienne, paru sur l’Évangéline du 8 novembre 1914 La femme et la pipe, monologue de Delormel et Garnier. Air : Un rêve. Rencontré sur une petite feuille imprimée ayant pour titre « Le Mirliton », j’ignore d’où vient cette feuille. Chants rustiques Janvier 1895. Composé par les sœurs grises au départ de Mr Gendron (Vicaire général) en mission à Blanc Sablon, pour administrer le sacrement de confirmation sur la Côte. La réplique de Mr Gendron à la chanson précédente. Monsieur le grand vicaire Gendron avait toujours le petit mot pour rire. Un saint prête (sic). Il demeura à la Pointe de 1892 à 1902. L’étendard acadien, par Charles Birette, prêtre eudiste. Copié de la revue acadienne de mars 1917.